A Soulac-sur-Mer (33), une zone particulièrement fragile du littoral Atlantique, l'océan a gagné huit mètres de dunes ces derniers jours, menaçant à terme quelques habitations dont un immeuble de quatre étages, "Le Signal", désormais à 17 mètres à peine d'une falaise de sable, contre 200 m au moment de sa construction dans les années 1960. Les copropriétaires se posent de nombreuses questions: partir ou rester ? Vont-ils être expropriés ? Et dans quelles conditions? Ils se sont adjoint les services d’un avocat. En attendant, les six personnes qui résident encore ici à l'année vivent dans l’inquiétude, au rythme des marées et des coups de vent. Le fort coefficient d'une prochaine marée (1er février) pourrait précipiter l'évacuation du "Signal". Il s'agirait là de la première expropriation climatique en France. Pour Françoise Mangeot, 72 ans, c'est une véritable déchirure d'envisager devoir quitter son appartement, où elle réside depuis de nombreuses années.
Bonsoir,
RépondreSupprimerDeux belles images et l'évocation du facteur humain, trop souvent occulté par l'aspect purement environnemental.